Académie de Strasbourg
REP du Hohberg
Education Nationale




LE CONTRAT DE RÉUSSITE

Le contrat de réussite est un document officiel qui fixe les objectifs et les actions prioritaires du REP. Il est valable 3 ans. De ces objectifs sont déterminés les actions ménées dans les établissements scolaires. C'est ce qu'on appel les Projets d'École.

Découvrez le nouveau contrat de réussite (2003 - 2006)

Le précédent contrat était effectif de 1999 à 2002. Ci-dessous vous trouverez le bilan des actions ménées dans les écoles durant cette période :

Bilan du contrat de réussite 1999 - 2002

Les établissements engagés:

Maternelle et élémentaire Gustave Stoskopf
Maternelle et élémentaire du Hohberg
Collège Jacques Twinger

Les axes retenus:

L'accès de tous au savoir
La maîtrise de la langue
L'environnement éducatif de l'élève
La maîtrise des technologies nouvelles


L'accès de tous au savoir

Bilan

Sens à donner aux
évaluations

Les évaluations CE2 6ème ont été le point de départ de la majorité des prises en charge des élèves en difficulté et de l’élaboration des programmations et progressions. La participation du RASED, l’implication de l’équipe de circonscription, des maîtres de soutien et de partenaires ont favorisé le travail en réseau.

En terme d’apprentissage et si l’on se réfère aux résultats des tests CE2/6ème et évaluation bis qui sont en progrès, on peut dire que globalement, les élèves ont bénéficié du centrage sur les apprentissages, du ciblage des besoins et aux remédiations proposées dans les écoles et dans les activités périscolaires corollaires.

Cependant, nous nous heurtons aux problèmes rencontrés par un petite partie d’élèves qui malgré une prise en charge plus personnalisée (Rased, soutien, aide aux devoirs, ;…) ne progressent que très peu et ceci en raison d’un contexte familial lourd ou de problèmes de santé. (souffrances physiques ou psychologiques)

Ces élèves posent d’autant plus de problèmes qu’ils grandissent et leur arrivée au collège est un véritable problème pour les professeurs et la vie scolaire. Certains devraient être dirigés vers une SEGPA mais n’y accèdent pas pour des raisons d’effectifs ou de trajets ou de refus des parents.

En terme de pratiques pédagogiques :

Le fait d’avoir participé à l’élaboration du contrat de réussite a permis à nombre d’enseignants de s’inscrire dans la démarche de contrat, de partir d’une évaluation diagnostique pour en dégager des objectifs et des programmations et évaluer en cours et fin de parcours (évaluations bis, évaluations personnalisées…). L’échange entre enseignants d’une même école ou de plusieurs écoles lors des réunions, de stages (zep, de cycle, d’école …) a permis d’entrer dans l’idée que la réussite était possible pour beaucoup d’élèves en difficulté.

Les évaluations CE2 6ème ont été le point de départ de la majorité des prises en charges des élèves en difficulté et dans l’élaboration des programmations et progressions.

Le travail en réseau :

La participation du RASED, l’implication de l’équipe de circonscription, des maîtres de soutien et de partenaires a favorisé le travail en réseau.

Le partenariat :

Les partenaires, qu’ils aient participé à des actions sur le temps scolaire ou hors temps scolaire, ont été partie prenante des objectifs pédagogiques fixés par l’école, le collège. Dans le suivi individuel ou collectif d’élèves, qu’il s’agisse de l’AFEV, du centre socio-culturel, de certaines activités CEL ou de contact et promotion, la cohérence a été maintenue par des rencontres régulières entre intervenants, parents et professeurs.

Compatibilité des moyens et de la mise en œuvre des actions

– en personnels

oui, mais il convient de maintenir des effectifs classe qui ne soient trop élevés.Pour les élèves en grande difficulté, la présence d’un maître de soutien dans chaque école est souhaitée. Une réflexion est en cours pour répondre à l’accueil des élèves qui arrivent en 6ème avec de grandes difficultés. La liaison cm-6ème a déjà permis d’avancer sur ce sujet.

– en crédits

Qu’il s’agisse des crédits zep ou des crédits d’autres provenance, ils sont toujours bienvenus. La gestion de ces crédits peut s’avérer un peu lourde du point de vue pratique (commandes, bons de commandes, retour, validation, achat etc…).

– en formation

oui, les stages du PAF et le stage zep en particulier sont des moments fort de rappel des objectifs et d’adaptation des méthodes.

Les actions mises en place ont répondu à de réels besoins et méritent d’être reconduites.

Pour les élèves en difficulté, il convient de réfléchir à de nouvelles actions concertées entre enseignants dans un même cycle ou inter cycles, avec le réseau d’aide et toute personne pouvant aider les élèves les plus en difficulté, y compris au niveau de la famille.

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La maîtrise de la langue

Bilan

Sens à donner aux
évaluations

La liaison cycle 3 / 6ème s’est mise en place ces deux dernières années principalement en maths et français. Certaines difficultés se posent dans la liaison grande section/ CP.

Dans cet axe, la priorité a été la prise en charge des élèves en difficulté et le renforcement des apprentissages scolaires à tous les niveaux.

Les actions pédagogiques ou de soutien ont toutes participé à la volonté de faire évoluer la situation pointée en 1999.

La recherche de réponses pédagogiques, didactiques adaptées a permis à l’oral de prendre davantage de place dès la maternelle l’utilisation plus systématique de la langue comme outil (correspondances scolaires, théâtre, résolution de problèmes…) a fait évoluer de manière générale l’intérêt des élèves pour le français.

Les actions menées, y compris celles qui n’avaient pas été prévues initialement dans le contrat et qui ont été mises en place pour répondre à des situations particulières, sont pertinentes par rapport aux objectifs opérationnels définis en 1999 dans le contrat de réussite, dans les projets d’écoles et dans le projet d’établissement du collège.

Les actions sont cohérentes cohérentes entre elles au sein de l’axe prioritaire défini car même si les entrées sont différentes, elles participent toutes à la volonté de faire évoluer la situation pointée en 1999.

La cohérence des actions, provient également du fait que les projets des écoles ont été mis au point en fonction des axes prioritaires du contrat de réussite.

Enfin, les rencontres régulières du conseil restreint ont permis de maintenir cette cohérence.

Les objectifs :

En terme d’apprentissage et si l’on se réfère aux résultats des tests CE2/6ème et évaluation bis qui sont en progrès, on peut dire que globalement, les élèves ont bénéficié du centrage sur les apprentissages, du ciblage des besoins et aux remédiations proposées dans les écoles et dans les activités périscolaires corollaires.

Cependant, nous nous heurtons aux problèmes rencontrés par un petite partie d’élèves qui malgré une prise en charge plus personnalisée (soutien, aide aux devoirs, ;…) ne progressent que très peu et ceci en raison d’un contexte familial lourd ou de problèmes de santé. (souffrances physiques ou psychologiques)

Ces élèves posent d’autant plus de problèmes qu’ils grandissent et leur arrivée au collège est un véritable problème pour les professeurs et la vie scolaire.

Les pratiques pédagogiques des enseignants :

Le fait d’avoir participé à l’élaboration du contrat de réussite a permis à nombre d’enseignants de s’inscrire dans la démarche de contrat, de partir d’une évaluation diagnostique pour en dégager des objectifs et des programmations. L’échange entre enseignants d’une même école ou de plusieurs écoles lors des réunions, de stages (zep, de cycle, d’école …) a permis d’entrer dans l’idée que malgré le contexte socio-culturel des élèves accueillis dans les écoles du REP, la réussite était possible pour beaucoup d’élèves dans l’axe prioritaire et transversal qu’est la maîtrise de la langue.

La recherche de réponses pédagogiques, didactiques adaptées a permis à l’oral de prendre davantage de place dès la maternelle l’utilisation plus systématique de la langue comme outil (correspondances scolaires, théâtre, résolution de problèmes…) a fait évoluer de manière générale l’intérêt des élèves pour le français.

Le travail en réseau :

Les liaisons CM/6ème sont l’illustration d’un travail en réseau fructueux. Même si beaucoup de choses sont encore à améliorer dans l’organisation de ces liaisons, on peut aujourd’hui tirer un bilan positif de ce travail concernant la langue.

Les échanges entre professeurs sur la transversalité de la langue a permis de mettre des ponts entre les matières. Certaines actions du CESC ont également permis de travailler sur le vocabulaire (actions petits déjeuners etc…)

L’existence d’une cellule de communication pilotée par le responsable et le coordonnateur a assurément favorisé les échanges d’informations tout au long des années scolaires.

Le partenariat :

Les partenaires, qu’ils aient participé à des actions sur le temps scolaire ou hors temps scolaire, ont été partie prenante des objectifs pédagogiques fixés par l’école, le collège. Dans le suivi individuel ou collectif d’élèves, qu’il s’agisse de l’AFEV, du centre socio-culturel, de certaines activités CEL ou de contact et promotion, la cohérence a été maintenue par des rencontres régulières entre intervenants, parents et professeurs.

Compatibilité des moyens et de la mise en œuvre des actions

– en personnels

oui, mais il convient de maintenir des effectifs classe qui ne soient trop élevés. Le travail mené par les aides éducateurs est remarquable dans bien des cas (problème de renouvellement des postes). Pour les élèves en grande difficulté, la présence d’un maître de soutien dans chaque école serait profitable.

– en crédits

Qu’il s’agisse des crédits zep ou des crédits d’autres provenance, ils sont toujours bienvenus. La gestion de ces crédits peut s’avérer un peu lourde du point de vue pratique (commandes, bons de commandes, retour, validation, achat etc…).

– en formation

oui, le stage zep en particulier est un moment fort de rappel des objectifs et d’adaptation des méthodes.Les stages du PAF ont contribué également à faire avancer certaines actions, notamment en informatique.

Les liaisons cycle 3 – 6ème sont à reconduire et à affiner.

Le travail de la langue orale a été mené dans toutes les écoles de manière plus pointue. Il faut maintenir cette direction de travail et la développer davantage.

Nous n’avons pas encore réussi pleinement la généralisation de l’utilisation de la littérature comme outil de liaison et comme outil de développement de la langue orale.

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L'environement éducatif de l'élève

Bilan

Sens à donner aux
évaluations

L’existence de la cellule communication a permis une aide précieuse dans l’accompagnement de certains projets ( sorties, reportages photos…) et dans la communication inter-établissements grâce au ZEPPLIN et à l’info collège.

Les partenaires, qu’ils aient participé à des actions sur le temps scolaire ou hors temps scolaire, ont été partie prenante des objectifs pédagogiques fixés par l’école, le collège. Dans le suivi individuel ou collectif d’élèves, qu’il s’agisse de l’AFEV, du centre socio-culturel, de certaines activités CEL ou de contact et promotion, la cohérence a été maintenue par des rencontres régulières entre intervenants, parents et professeurs.

La prise de responsabilité des élèves dans la vie de l’école, et ceci dès la maternelle ( conseils d’élèves, actions collectives, liens avec les partenaires comme la police, la justice, la santé) a favorisé une évolution, une amélioration nette du climat des écoles par la prise en considération des enseignants d’un travail collectif et transversal lié à leurs pratiques pédagogiques. A noter que le travail mené par les aides éducateurs est remarquable dans bien des cas et particulièrement dans la médiation entre élèves. Les actions en lien avec la vie de l’école favorisent fortement le travail en réseau dans l’école mais aussi avec les autres écoles du REP.

Le CESC (comité éducatif pour la santé et la citoyenneté) permet un lien fort des acteurs des écoles, du collège et du lycée M.Rudloff (environ 15 actions par an).

Les échanges en conseil de zone ont également permis de mettre en commun les pratiques, les idées permettant d’améliorer la pertinence des actions.

Les partenaires, qu’ils aient participé à des actions sur le temps scolaire ou hors temps scolaire, ont été partie prenante des objectifs pédagogiques fixés par l’école, le collège. Dans le suivi individuel ou collectif d’élèves, qu’il s’agisse de l’AFEV, du centre socio-culturel, de certaines activités CEL ou de contact et promotion, la cohérence a été maintenue par des rencontres régulières entre intervenants, parents et professeurs.

L’aide apportée par les aides éducateurs dans le domaine de la communication est indéniable. La question se pose de leur disparition et avec eux la disparition des travaux qu’ils menaient.

Il est important de maintenir un partenariat fort avec les associations qui aident les élèves hors temps scolaire et souvent à domicile comme l’AFEV. Le lien avec les familles permet à nombre d’élèves souvent d’origine étrangère de mieux s’intégrer à l’école.

Toutes les actions menées dans les cadres de la santé ou de la citoyenneté ont porté des fruits. Il faut les maintenir et les développer dans les écoles du réseau et en continuité avec le collège et le lycée.

La notion de réseau d’éducation prioritaire a bien intégré les esprits et s’est concrétisée par l’entrée dans le réseau de écoles de Koenigshoffen. Créer un réseau et le faire vivre est un travail qui nécessite une organisation et une communication suivie. Nous continuerons à développer ceci et également avec les partenaires travaillant sur les mêmes objectifs.

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La maîtrise des technologies nouvelles

Bilan

Sens à donner aux
évaluations

La mise en place tardive d’internet dans les écoles n’a pas permis la réalisation de toutes les actions programmées, mais ces 3 années ont permis l’équipement des écoles en matériel informatique de qualité ( ordinateurs, logiciels pédagogiques, éducatifs) Les aides éducateurs ont contribué efficacement à la pratique de l’informatique dans les classes. Vu la diversité des supports informatiques, il est difficile de dire que l’objectif « maîtriser l’outil informatique » est atteint tant il regroupe de compétences différentes. Le B2i a eu l’avantage de sérier les compétences, le recueil des CD rom du REP en lien avec les objectifs des programmes a permis une meilleure utilisation des ressources disponibles dans les salles informatiques. Nombre d’élèves se sont familiarisés à l’utilisation de l’ordinateur comme outil de production mais également comme outil ressource (web).

Les actions sont pertinentes par rapport aux objectifs opérationnels définis en 1999 dans le contrat de réussite, dans les projets d’écoles et dans le projet d’établissement du collège. La mise en réseau internet des écoles a contribué fortement au développement de cet axe.

Nombre d’enseignants utilisent dorénavant l’informatique dans leurs programmations, mais aussi dans les préparations. Les stages ou les personnes ressources ont permis une pratique plus régulière de l’outil informatique.

Le travail en réseau s’illustre ici par l’utilisation d’internet entre professeurs (entraide mutuelle = formation sur le tas), entre élèves, vers des sites ressources. Un site ressource du REP est construit.

NB : la présence d’aides éducateurs ayant des compétences en informatique a été souvent d’un grand secours.

Compatibilité des moyens et de la mise en œuvre des actions

- en crédits

suffisants pour l’équipement, mais se pose de manière récurrente le problème de la maintenance, et des produits consommables (cartouches d’encres etc…)

– en formation

Les stages du PAF ont contribué à faire avancer les actions en informatique.

Les écoles sont à présent toutes connectées à internet via l’adsl. C’est un formidable outil d’accès aux savoirs et d’ouverture sur le monde s’il est géré par un outil d’évaluation des compétences à acquérir par l’élève (B2I). L’absence des aides éducateurs dans ce domaine se fera cruellement sentir.

Les enseignants sont demandeurs de formations en informatique et nous essaierons d’y répondre (stage programmé en mai 2003).

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