La liaison cycle 3 / 6ème s’est mise en place ces deux dernières années principalement en maths et français. Certaines difficultés se posent dans la liaison grande section/ CP.
Dans cet axe, la priorité a été la prise en charge des élèves en difficulté et le renforcement des apprentissages scolaires à tous les niveaux.
Les actions pédagogiques ou de soutien ont toutes participé à la volonté de faire évoluer la situation pointée en 1999.
La recherche de réponses pédagogiques, didactiques adaptées a permis à l’oral de prendre davantage de place dès la maternelle l’utilisation plus systématique de la langue comme outil (correspondances scolaires, théâtre, résolution de problèmes…) a fait évoluer de manière générale l’intérêt des élèves pour le français.
Les actions menées, y compris celles qui n’avaient pas été prévues initialement dans le contrat et qui ont été mises en place pour répondre à des situations particulières, sont pertinentes par rapport aux objectifs opérationnels définis en 1999 dans le contrat de réussite, dans les projets d’écoles et dans le projet d’établissement du collège.
Les actions sont cohérentes cohérentes entre elles au sein de l’axe prioritaire défini car même si les entrées sont différentes, elles participent toutes à la volonté de faire évoluer la situation pointée en 1999.
La cohérence des actions, provient également du fait que les projets des écoles ont été mis au point en fonction des axes prioritaires du contrat de réussite.
Enfin, les rencontres régulières du conseil restreint ont permis de maintenir cette cohérence.
Les objectifs :
En terme d’apprentissage et si l’on se réfère aux résultats des tests CE2/6ème et évaluation bis qui sont en progrès, on peut dire que globalement, les élèves ont bénéficié du centrage sur les apprentissages, du ciblage des besoins et aux remédiations proposées dans les écoles et dans les activités périscolaires corollaires.
Cependant, nous nous heurtons aux problèmes rencontrés par un petite partie d’élèves qui malgré une prise en charge plus personnalisée (soutien, aide aux devoirs, ;…) ne progressent que très peu et ceci en raison d’un contexte familial lourd ou de problèmes de santé. (souffrances physiques ou psychologiques)
Ces élèves posent d’autant plus de problèmes qu’ils grandissent et leur arrivée au collège est un véritable problème pour les professeurs et la vie scolaire.
Les pratiques pédagogiques des enseignants :
Le fait d’avoir participé à l’élaboration du contrat de réussite a permis à nombre d’enseignants de s’inscrire dans la démarche de contrat, de partir d’une évaluation diagnostique pour en dégager des objectifs et des programmations. L’échange entre enseignants d’une même école ou de plusieurs écoles lors des réunions, de stages (zep, de cycle, d’école …) a permis d’entrer dans l’idée que malgré le contexte socio-culturel des élèves accueillis dans les écoles du REP, la réussite était possible pour beaucoup d’élèves dans l’axe prioritaire et transversal qu’est la maîtrise de la langue.
La recherche de réponses pédagogiques, didactiques adaptées a permis à l’oral de prendre davantage de place dès la maternelle l’utilisation plus systématique de la langue comme outil (correspondances scolaires, théâtre, résolution de problèmes…) a fait évoluer de manière générale l’intérêt des élèves pour le français.
Le travail en réseau :
Les liaisons CM/6ème sont l’illustration d’un travail en réseau fructueux. Même si beaucoup de choses sont encore à améliorer dans l’organisation de ces liaisons, on peut aujourd’hui tirer un bilan positif de ce travail concernant la langue.
Les échanges entre professeurs sur la transversalité de la langue a permis de mettre des ponts entre les matières. Certaines actions du CESC ont également permis de travailler sur le vocabulaire (actions petits déjeuners etc…)
L’existence d’une cellule de communication pilotée par le responsable et le coordonnateur a assurément favorisé les échanges d’informations tout au long des années scolaires.
Le partenariat :
Les partenaires, qu’ils aient participé à des actions sur le temps scolaire ou hors temps scolaire, ont été partie prenante des objectifs pédagogiques fixés par l’école, le collège. Dans le suivi individuel ou collectif d’élèves, qu’il s’agisse de l’AFEV, du centre socio-culturel, de certaines activités CEL ou de contact et promotion, la cohérence a été maintenue par des rencontres régulières entre intervenants, parents et professeurs.
Compatibilité des moyens et de la mise en œuvre des actions
– en personnels
oui, mais il convient de maintenir des effectifs classe qui ne soient trop élevés. Le travail mené par les aides éducateurs est remarquable dans bien des cas (problème de renouvellement des postes). Pour les élèves en grande difficulté, la présence d’un maître de soutien dans chaque école serait profitable.
– en crédits
Qu’il s’agisse des crédits zep ou des crédits d’autres provenance, ils sont toujours bienvenus. La gestion de ces crédits peut s’avérer un peu lourde du point de vue pratique (commandes, bons de commandes, retour, validation, achat etc…).
– en formation
oui, le stage zep en particulier est un moment fort de rappel des objectifs et d’adaptation des méthodes.Les stages du PAF ont contribué également à faire avancer certaines actions, notamment en informatique. |